![LITTLE EGO NE 2[DRU].indd.pdf](http://www.cmc-futur-anterieur.com/wp-content/uploads/2011/11/Little-Ego-225x300.jpg)
Vittorio Giardino
Drugstore
Le sommeil de la raison réveille les fantasmes…
Dès qu’elle s’endort, la belle et douce Ego plonge dans un monde de rêves érotiques. Mélangeant les partenaires, découvrant de nouvelles sensations amoureuses, visitant d’étonnantes contrées libertines, la séduisante jeune femme s’offre de délicieux moments d’extase…
A l’aube du XXe siècle, l’Américain Winsor McCay invente la bande dessinée en mettant en scène Nemo, un garçonnet aux rêves extraordinaires. Dans les années 80, Vittorio Giardino décide de rendre hommage à cette œuvre mythique en créant Little Ego, un personnage de fausse ingénue aux prises avec ses fantasmes oniriques… Un savoureux pastiche coquin de Little Nemo au pays des désirs et du trouble des sens !
En effet, dès qu’elle s’endort, voilà la belle et très douce Ego plongée dans des rêves libertins et coquins ! Mélangeant les partenaires, découvrant de nouvelles sensations amoureuses, visitant d’inexplorées contrées érogènes, la troublante nymphette fait chavirer les sens des lecteurs… se promettant à chaque réveil d’en parler à son psychanalyste !
Les éditions Drugstore rééditent aujourd’hui ce savoureux pastiche érotique de Little Nemo dans une nouvelle édition enrichie de dessins inédits.
Revue de Presse / La chronique de Jaythrotule :
« Ego est une jeune femme très séduisante et plutôt discrète habituellement, mais depuis quelques temps, elle est – agréablement – tourmentée par son ego. Elle ne peut plus s’endormir sans tomber, inéluctablement, dans un monde érotique non seulement troublant, mais impossible à distinguer de la réalité avant son réveil. Déroutée dans un premier temps, elle note que son psychanalyste se délectera de ses rêves avec plaisir. Mais les rêves se font de plus en plus trompeurs, et s’enchaînent au point qu’Ego ne se souvient plus de la dernière fois qu’elle s’est endormie…
Simple mais efficace, ce scénario « poupées russes » qui n’est pas sans rappeler d’autres œuvres sur les rêves, a permis à Giardino d’avoir libre cours sur l’érotisme. La recette est la suivante : à la manière du précurseur – 80 ans plus tôt tout de même – Winsor McCay, il met en scène son personnage dans des épisodes courts (quelques planches), et qui se concluent toujours sur une case pratiquement identique à celle de l’épisode précédent. Dans cette case, le personnage visiblement réveillé en sursaut, nous fait part de son désarroi par l’intermédiaire d’un autre personnage invisible à nos yeux – la mère de Némo, hors du cadre, pour la bande dessinée américaine, et le psychanalyste d’Ego, simplement évoqué par celle-ci, dans la bande dessinée italienne.
Vous l’aurez compris, ces éléments récurrents sont en fait un subterfuge de l’auteur pour lier entre eux toute une série de voyages oniriques. Et là, tous les fantasmes sont permis. Avec beaucoup d’élégance et de subtilité, Giardino sait très bien le sens du mot érotisme, pour notre plus grand plaisir. Tout en gardant la présentation des planches et cases de celui à qui il rend hommage, il utilise un trait particulièrement réaliste pour Ego et ses partenaires – hommes, femmes, animaux et même plantes ! – avec des couleurs vives et bien réelles, qui contrastent donc considérablement avec l’atmosphère onirique et floue du scénario. Cette fois, c’est nous qui ne savons plus si nous sommes dans la réalité ou le fantasme, ma foi, c’est agréable ! »
http://www.bdabd.com/news/2011/09/chronique-little_ego-vittorio_giardino-erotisme-drugstore/index.bdabd
Revue de Presse / La chronique de ActuBD.com :
« Ego, une jeune femme élégante est sexy, est régulièrement et agréablement perturbée par des rêves libertins. Réédition d’un recueil d’historiettes érotiques toujours soft et élégantes. Un must du genre !
L’histoire : Ego est une jeune femme brune, élégante et sexy, qui a la faculté de faire énormément de rêves érotiques extraordinaires d’imagination… Par exemple, la voilà seule chez elle, en train d’enfiler une petite nuisette, bien trop sexy pour être utilisée. En se regardant dans un miroir, elle se trouve d’ailleurs très mignonne, au point d’embrasser son propre reflet. Or, voilà que le reflet sort du miroir et poursuit les câlins sur sa personne. Les deux Ego se déshabillent et s’embrassent ainsi devant leur propre reflet dans la glace… qui sortent également toutes deux du mur. Elles sont désormais 4 à s’ébattre, donc 4 à générer 4 autres reflets émoustillés… Ouf, Ego se réveille et envisage aussitôt d’en parler à son psy !
Ego se délasse dans son bain, lorsqu’une curieuse grenouille jonchée sur le rebord saute à l’eau. La grenouille est bientôt accompagnée d’une tortue, puis d’un serpent, puis d’un alligator… plus lubrique que carnivore : le voilà qui prend Ego en levrette ! Ouf, il est temps de se réveiller…
Invitée à une soirée mondaine, Ego s’y rend en taxi, persuadée qu’elle a oublié quelque chose. Une fois sur place, la maîtresse des lieux l’accueille en lui proposant de retirer sa cape. C’est à ce moment qu’Ego se rend compte que ce qu’elle a oublié, c’est d’enfiler des vêtements, en dessous…
Ce qu’on en pense sur la planète BD : Onirisme et érotisme font souvent bon ménage. Vittorio Giardino, l’un des maîtres de la ligne claire italienne, a prouvé ce postulat dans les années 80, en dessinant plusieurs historiettes friponnes de Little Ego, personnage féminin traversée de rêves libertins et de fantasmes osés, pour un périodique transalpin. En préface de cette jolie réédition (la première date de 1989), Giardino explique les circonstances de la création de cette série : de nuit sur une autoroute, après avoir été éconduit par son éditeur qui voulait des histoires courtes. Il avait alors eu l’idée géniale de s’inspirer des périples oniriques de Little Nemo, le personnage phare de Winsor McCay, qui partageait au début du siècle ses rêves inventifs avec les lecteurs du New York Herald. A la fois hommage et pastique, ses courts récits demeurent soft et d’une grande élégance, « chastement érotiques » comme le définit l’auteur lui-même. Ils n’ont pas d’autre but que d’émoustiller les sens, de débrider les fantasmes osés ou exotiques, comme les strates inconscientes de tout un chaque s’amusent à le faire régulièrement en songes. Psychologiquement, l’onanisme est d’ailleurs une forme d’amour de soi ; le nom de l’héroïne, ainsi que la première historiette (où Ego fait l’amour avec moult reflets d’elle-même) illustrent parfaitement ce point de vue. Le rêve de la culpabilité éprouvée parce qu’on se rend soudainement compte qu’on est à poils devant tout le monde (la troisième séquence) est également un incontournable chez la plupart des gens. Enfin, un dossier annexe enrichie l’ouvrage de jolis dessins inédits (la plupart montrant l’héroïne en plein trouble, au réveil…). Un incontournable du registre érotique…
Hommage à Little Nemo, Little Ego est une variation érotique sur ce grand classique de la bande dessinée, revisité par l’un de maîtres internationaux de la Ligne claire que Drugstore réédite ces jours-ci. Immanquable.
Little Nemo in the Slumberland (Éditions Delcourt) est un chef d’œuvre absolu de la bande dessinée mondiale. Créé par Winsor McCay en octobre 1905 pour le New York Herald, il porte la bande dessinée à un sommet qui lui permet aujourd’hui de prétendre au statut de 9e Art. Little Nemo, ce sont les rêves éveillés d’un petit garçon qui tombe de son lit après chacune de ses expériences oniriques où tout est possible, surtout graphiquement.
Tout ? Hélas non. L’érotisme lui est interdit. C’est ce manque que comble Vittorio Giardino en imaginant les rêves érotiques d’une demoiselle libertine au prénom d’Ego, hommage appuyé au modèle début de siècle. Giardino, c’est ce génie qui a réussi à apporter au dessin réaliste de la Ligne claire sentiments et justesse avec des œuvres comme Jonas Fink (Casterman) ou Max Fridman (Glénat).
Il y a chez le dessinateur bolognais une minutie dans le dessin des corps, comme des décors, qui permet ce dialogue avec le maître américain. Une confrontation d’égal à égal où jamais, en dépit d’un propos délibérément leste, le dessin ne s’abandonne à la vulgarité.
Giardino fait la démonstration que sensualité et Ligne claire sont faites pour s’entendre. »
http://www.actuabd.com/Little-Ego-Par-Vittorio-Giardino

Dimension : 24,0 x 32,0 cm
64 pages
Façonnage: Cartonné
ISBN-10: 2723483487
ISBN-13: 978-2723483483